Je le mes ici, peut être qu'il peut aller ailleurs xD C'est le sujet du concours d'Absy, mais comme je suis toute seule, je poste le début, pis si quelqu'un participe au concours ba...vous attendrez mdr.

Auteur : choco
Critiques: oui bien sûr, ça m'aidera à progresser ^^
Titre : un vampire? non merci! (je garde le titre du concours xD)
Thème : Pauvre Sebastian! Après une cuite mémorable (au cours d'une ennuyeuse soirée mondaine), le voilà avec un trou de mémoire. Impossible de se souvenir de ce qui lui est arrivé la veille. Des indices inquiétant le laissent penser qu'il a ramener quelqu'un, une femme? Après 5 ans de célibat, il jubile! Où te caches-tu belle inconnue? Sauf que ce n'est pas une femme que notre homme a ramené, mais un vampire!


Seb ne savait plus comment s'était déroulée la soirée, il en avait un vague, mais vraiment très vague, souvenir. Cela lui revenait par flash, entre deux craquottes. Il avait accompagné Anthony à une pseudo soirée mondaine, soit disant pour impressionner la nouvelle petite amie de ce dernier. Comment elle s'appelait déjà? Émilie, non Elodie, à la réflexion c'était peut être Aurélie, quelque chose en «ie». Bof, peu lui importait en fait. Le jeune trempa sa biscotte dans son bol de café avant d'essayer de mordre dedans et de la rater. Zut! Seconde tentative. Yes! La craquotte avait trouvé sa bouche, ou inversement. Bref, la soirée. Ah oui, ça lui revenait. Ça se passait dans un...un eu...un manoir? Non, un château, un grand bâtiment quoi, une grange aurait fait l'affaire aussi. Sebastian se souvenait avoir été éblouit par l'éclairage au poil du jardin, des projecteurs, des petites loupiotes comme dans les gares, il en avait oublié le nom, des magnifiques lampes où venaient griller les papillons de nuit attirés par la lumière. Ils avaient même eu l'honneur d'avoir un groom pour ouvrir la porte de la voiture d'Anthony, enfin, la voiture de sa copine. Oui, parce que Anthony avait une vielle Peugeot 306, alors que sa copine (Mélodie? Non) roulait en Mercedes. C'était quand même mieux d'arriver à une soirée mondaine en ayant l'air d'être du milieu. Non pas que Sebastian avait honte d'être de la classe moyenne, mais il était certain que lui et son ami se serait fait cataloguer à peine le gros orteil posé sur la pelouse parfaitement tondue.
La soirée donc. Le jeune avait le vague souvenir de s'être ennuyé comme un rat mort, son ami s'étant éclipsé dans les toilettes avec sa douce et n'en étant plus ressortit. Seb s'était donc mit à errer, l'âme en peine, en lançant des regards incrédules à la salle où tous les invités étaient confinés. Belles robes, beaux costumes, un orchestre engagé pour l'occasion, des buffets nappés d'un blanc immaculé, de jeune serveurs avec des plateaux d'argent payés 30 euros l'heure, et le pire de tout: des aquarium! Des aquarium au milieu de la carré, le truc vraiment pas pratique! Imaginez: vous dansez et vous vous prenez un aquarium, en plus il faut repayer les poissons! Ah ces Bourges, aucune logique. Donc, notre Sebastian s'était mit en tête de s'amuser un tant soit peu, chose peu évidente dans ce genre de soirée où tout le monde parle peu et à basse fréquence. Coupe de champagne à la mais, il avait engagé la conversation avec un charmant jeune homme empaqueté dans un costume gris clair bon chic bon genre, aussi paumé que lui. Ne voyant pas Anthony revenir des toilettes, les coupes de champagne s'étaient multipliées et vers 2h du matin il...il quoi?
Nouveau trempage de biscotte, nouveau trou de mémoire. Un œil vers la pendule: 15h23. Seb termina son petit-déjeuner avant de tituber vers le salon de son appart, au deuxième étage d'un immeuble d'un quartier tranquille. Le jeune homme ne se sentait pas très frais, et pour cause, il n'avait pas finit de décuver. Empoignant le téléphone posé sur le meuble en bois sombre juste à côté de la porte, il composa le numéros d'Anthony. Lui au moins il saurait ce qu'il s'était passé la veille. Manque de chance, il ne répondit pas, sans doute dormait-il encore.
«Yen a qui passent de bonne soirée.» Le jeune ruminait ces sombres paroles, alors qu'il tentait de remettre le téléphone en place. Anthony...un bougre d'idiot de première, et pourtant jamais seul, contrairement à Seb qui entamait sa cinquième année de célibat forcé. Il soupira face à ce constat alarmant. «Allé mon vieux, te laisses pas abattre, toi aussi tu trouveras ta princesse charmante, courage!» Fort de ce regain d'ondes positives, et un peu trop romantiques, le jeune homme gonfla fièrement la poitrine, releva la tête et...sentit toute sa belle assurance filer comme le vent face au désastre. Son salon ne ressemblait plus à un salon. Une décharge peut être, mais sans les ordures. Le porte manteau d'ordinaire à côté de la porte d'entrée gisait sur la banquette, la table basse était retournée, les fleurs couchées au sol, de même que les livres de la petite bibliothèque et les CD/DVD. Les rideaux étaient froissés, l'un d'eux était même arraché,, les coussins de la banquette en cuir noire gisaient ça et là, une tornade avait dévasté la pièce.
Sebastian soupira longuement, comme si tout le malheur du monde venait de s'abattre sur ses épaules, et entreprit de tout remettre en ordre. Il y passerait la fin de journée, c'était certain. Non pas qu'il soit maniaque, mais il ne supportait pas un désordre si...si...désordonné! Car, oui, un désordre ordonné, ça existe! Ce fut donc l'esprit encore embrumé qu'il réussit à redresser le porte manteau (après quatre tentatives désespérées et une prière au Très Haut), tout en tâchant de se remémorer la veille.
Coup d'œil à la pendule: 17h02. Comme le temps passait vite lorsqu'on avait une gueule de bois persistante et l'impression de flotter dans du coton épais, empêchant tout mouvement. Mais enfin, il avait terminé de ranger, son salon ressemblait à quelque chose. Seb admira son œuvre. C'était sa pièce préférée, celle où il dormirait si il n'avait pas de chambre. La tapisserie d'un vert clair était agrémentée d'une frise jaune pâle, aux motifs agréables à regarder, pas agressifs pour l'œil comme cet affreux jaune canari et criard. Les meubles étaient en bois, pour la plupart, et peints en noir pour ressortir de la pièce, ça et là le jeune homme avait mit des plantes, histoire de rendre l'ensemble un peu plus vivant. Son salon était comme un jardin zen, mais version salon.
Satisfait, il tenta de rappeler Anthony, toujours rien. Le bougre! Il allait l'entendre! Le jeune homme soupira, il ne faisait que ça aujourd'hui, avant de rejoindre sa chambre, l'obligeant à repasser par la cuisine. La tête entre les mains, il réfléchissait toujours à ce qui avait pu mettre son appartement dans un tel état de guerre. A peine franchit-il la porte de sa chambre qu'il se figea et lança mi frustré, mi désespéré:
«Oh non encore!»