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 Chocolat, chantilly et autres fantaisies

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Merlin
feuille d'or

Merlin

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Chocolat, chantilly et autres fantaisies _
MessageSujet: Chocolat, chantilly et autres fantaisies   Chocolat, chantilly et autres fantaisies Icon_minitimeVen 19 Mar - 20:46

Titre : Chocolat, chantilly et autres fantaisies
Auteur : Merlin (sans blague)
Commentaire : C'est une histoire que j'ai commencé il y a assez longtemps maintenant, dont j'ai écrit 6 chapitres, et que j'ai subitement eu envie de vous faire découvrir, si vous en avez envie.
Genre : ça n'étonnera personne venant de ma part, mais il s'agira de yaoi

Chapitre 1


Chocolat, chantilly et autres fantaisies Chocol11

Enfin la sonnerie retentit, salvatrice. Il attendit patiemment que leur professeur leur accorde le droit de sortir pour commencer à ranger ses affaires. Il passa ensuite les bretelles de son sac et quitta la salle le plus vite possible, sentant les ennuis arriver.
Et il ne s'était pas trompé. À peine avait-il mis pied dans le couloir qu'on l'interpella :
-Damien !
Il accéléra sa marche mais bientôt une main se posa sur son épaule. Il soupira et se retourna, ouvrant déjà la bouche car sûr de la personne à qui il avait à faire.
-Non, lâcha-t-il fermement.
La jeune fille qui lui faisait face eut un regard déçu et une moue qui se voulait apitoyante.
-Mais, s'il te plait...
Bon sang que ces supplications l'agaçaient.
-Non, j'ai dit non ! Tu m'as trompé une fois, je ne te laisserai pas l'occasion de le faire une deuxième fois !
-Mais je suis désolée, je recommencerai plus...
-Non effectivement, puisqu'on ne ressortira pas ensemble.
Sur ce, il lui tourna le dos et se remit à marcher. Il voulait bien être gentil, mais pas complètement con. Cette fille l'exhibait comme un trophée devant ses copines, et il n'était pas une bête de foire.
Il se dépêcha de quitter le lycée et se rendit dans la rue d'à côté où sa mère l'attendait. Il constata qu'elle était venue en voiture ce qui était plutôt étrange car d'habitude ils rentraient à pied.
Sa mère, Elise Chaumont, travaillait à cinq minutes de marche du lycée et les jours où elle le pouvait, elle débauchait à l'heure à laquelle son fils terminait sa journée pour pouvoir le raccompagner chez eux. Une vraie mère poule.
Damien prit place sur le siège passager. Sa mère démarra leur voiture puis sourit.
-Alors, ta journée ? Ça s'est bien passé ? Tu as eu des notes ?
Damien eut un petit rire.
-Pour essayer de te répondre dans l'ordre : bof, oui, non.
Elle fronça les sourcils.
-Tu peux développer ?
Il sourit, amusé par le comportement de sa génitrice.
-Ma journée s'est bien passée, enfin comme d'habitude, et non je n'ai pas eu de notes.
-Le prof de français ne vous a pas rendu les dissertations ?
-Non...
-Quel flemmard celui-là ! Je te l'avais dit, dès la réunion d'information au début de l'année je ne le sentais pas !
Car en plus d'être extrêmement protectrice et inquiète au sujet de son fils unique, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir une excellente mémoire, et, pour ne pas les citer, d'autres qualités à la pelle. Le genre de personne qui énerve, quoi. Damien lui ne s'énervait que rarement et en général sa mère l'amusait plus qu'elle ne le gênait. Elle n'avait jamais dépassé les limites de son intimité en tout cas.
Alors qu'elle freinait devant le deuxième feu rouge de leur trajet, elle se racla la gorge, se tortilla sur son siège puis articula d'une voix forte :
-Bien, j'ai quelque chose à t'annoncer ! Ce soir on ne mange pas à la maison.
Damien haussa les sourcils. Il n'était pas rare que ses parents l'emmènent manger au restaurant, mais en général ils le prévenaient auparavant... Comme sa mère ne semblait pas vouloir lui donner plus d'explications, il s'informa :
-Ah. Et on mange où alors ?
-Chez la famille Durint.
Oui, ça l'aidait beaucoup tout ça. Il eut beau fouiller dans sa -très réduite mémoire, ce nom ne lui disait rien, mais absolument rien.
-Ce sont des amis de fac à ton père et moi. On s'était perdu de vue et puis, ce matin, j'ai recroisé Mélanie en... Je l'ai recroisée.
Damien avait bien perçu l'instant d'hésitation au milieu des explications de sa mère. Elle qui ne bafouillait jamais...
-En ?
Sa mère tourna la tête et regarda à l'extérieur.
-En allant m'acheter des cigarettes.
Il fronça les sourcils et sourit en une grimace entendue.
-Heureusement que tu avais arrêté !
-Oui, ben j'ai arrêté à la maison.
-Hm. Et il le sait Papa ?
-Euh... non, mais...
-Et elle, elle fume ?
-Non, elle allait acheter une revue pour son fils.
-Ah elle a un fils ?
-Oh mais tu as changé de vocation, tu veux devenir inspecteur maintenant ?
À vrai dire, la répartie de sa mère l'avait toujours dérangé, surtout lorsqu'il était petit. Il se vexait tout de suite, boudait et refusait catégoriquement de finir d'expliquer de qu'il voulait dire. Disons qu'il avait un peu évolué.
Le fait est qu'au début de ce bout de conversation c'était sa mère qui était en difficulté et elle venait de lui clouer le bec. Cette fois-ci il se contenta de sourire, et elle se chargea du reste.
-Et donc, ce matin, on a bien discuté et on a décidé de manger ensemble ce soir, chez eux. Je pense qu'ils se chargeront eux-même de se présenter, tu ne crois pas ?
Ils s'arrêtèrent à la sortie de la grande ville du centre de la France qu'ils habitaient, prirent la deuxième rue de leur petit lotissement et s'arrêtèrent devant leur maison pour récupérer son père, Raphaël. Damien n'eut même pas le temps de descendre de la voiture. Ils avaient rendez-vous à dix-huit heures, lui dit sa mère. Il en conclut que les amis de ses parents n'habitaient pas la porte à côté. Ils vivaient, lui expliqua-t-on, de l'autre côté de la ville et avec le trafic plutôt chargé en ce moment, ils préféraient passer par la campagne. Durant trois quart d'heure en effet sa joue resta collée à la vitre de la portière, lui observant vaguement le paysage, la tête vide. Les vaches et les prés ne l'inspiraient pas spirituellement.
Enfin ils arrivèrent en bordure de la banlieue ouest. Ils ne voyaient là que des lotissements récemment bâtis. Sa mère, descendue de la voiture, tira un petit papier de sa poche, griffonné d'une écriture qui lui était totalement inconnue.
-Alors, c'est le numéro huit, la maison avec un très grand jardin et beaucoup de fleurs.
Damien se demanda pourquoi il n'y avait pas d'indications sur la couleur du toit qui était quand même l'indice le plus pratique, mais il se trouva très con quand il remarqua que tous les toits de l'endroit était rouge. Bon, tout le monde peut se tromper hein. Errare humanum est. Il avait fait un peu de latin au collège, rien de bien extraordinaire, cette phrase était accrochée sur le mur en face de lui.
Ils trouvèrent cependant le numéro huit assez facilement, et rapidement. Damien n'avait quant à lui jamais vu de lieu aussi fleuri et coloré. La maison était surélevée par rapport à la rue même, et devant une multitudes de plantes de toutes les couleurs poussaient là. Au milieu un chemin avait été gardé vierge de toute plantation. Damien crut, dans son immense culture florale, reconnaître des giroflées. Il hésita à demander à sa mère mais, de peur qu'elle ne se moque encore de lui, il se tut. Les murs de la maison étaient en crépis beige et le toit rouge -cela a déjà été dit, inutile de le préciser, mais l'auteur trouve l'association du beige et du rouge très jolie alors qu'on le laisse remettre que cette baraque a le toit rouge. Il parcourut donc le petit chemin menant à la porte d'entrée tout en observant ce qui se trouvait autour de lui.
L'endroit l'avait déjà charmé, restait à voir les habitants. Son père sonna, puis replaça ses lunettes correctement sur son nez. On ne tarda pas à leur ouvrir. Ce fut une femme de l'âge de sa mère qui tira la porte vers elle, puis leur offrit un grand sourire. Elle portait une simple queue de cheval et avait les yeux très clairs. Une homme parut derrière elle, son mari à n'en pas douter. Il les accueillit aussi chaleureusement que son épouse. Damien serra la main aux deux adultes et les laissa papoter avec ses parents tandis qu'il jugeait la décoration. Pendant que ses aînés rigolaient bien, il décida que cette maison lui plaisait beaucoup, beaucoup. L'intérieur était au diapason avec l'extérieur.
Soudain la femme, que sa mère avait appelée... Mila... Malé... Méla... nie ? Mélanie, c'est cela, et bien Mélanie arrêta de discuter, se tourna vers l'escalier qui débutait dans un coin de l'entrée puis appela :
-Alix ? Tu viens, ils sont arrivés !
Damien fronça les sourcils. Alix ? Sa mère ne lui avait-elle pas dit qu'ils avaient un fils ? Il se rappela soudain avoir entendu quelque part que ce prénom était mixte.
Un jeune homme d'à peu près son âge déboula dans l'entrée. Il posa ses yeux -les mêmes que ceux de sa mère, bleu clair- sur chacun des invités, puis sourit.
-Bonjour.
Il serra maladroitement la main à ses parents et Damien, voyant qu'il n'était pas très à l'aise, le gratifia d'un franc sourire lorsque ce fut à lui d'être salué. Alix lui répondit timidement.
-Tu fais visiter ?
Le jeune homme se retourna brusquement.
-Euh, moi ?
-Oui, sourit son père.
Alix hésita, tritura ses cheveux blonds puis baissa la tête et marmonna :
-Bon, d'accord.
Sans montrer vraiment de mauvaise volonté pourtant, il les guida à travers la maison, leur présenta le salon, extrêmement accueillant, la cuisine, salle de bain et compagnie, puis les chambres. Pour ces dernières ils durent monter à l'étage. Il y avait quatre portes sur le pallier. Alix en ouvrit une et la poussa du bout du pied.
-La chambre de mes parents...
Puis il fit demi-tour sans ouvrir la seconde porte et se rendit de l'autre côté du pallier pour leur montrer une chambre rose du sol au plafond.
-Là, dit-il avec un sourire, c'est la chambre de ma sœur.
Damien sourit à son tour et affirma :
-Tu nous aurais dit que c'était celle de ton petit frère je ne t'aurais de toute façon pas cru.
Alix haussa les épaules sans revenir à une attitude gênée. Cela ne dura pourtant pas longtemps. Aussitôt après la dernière phrase de Damien, Mélanie se tourna vers son fils.
-Pourquoi tu n'as pas montré ta chambre ?
Alix se tendit immédiatement. Damien vit bien qu'il cherchait quoi dire.
-J'ai pas envie, souffla-t-il finalement.
-Allez, tu fais visiter la maison, donc c'est toute la maison, insista sa mère en appuyant bien les derniers mots.
Une légère grimace s'esquissa sur le visage du fils. Sa mère le poussa doucement dans le dos, autoritairement pourtant. Alix retourna vers la chambre de ses parents et là, ouvrit la porte qu'il avait laissé close auparavant. Damien jeta un coup d'œil à l'intérieur. Un simple parquet sombre, des murs peints en beige et de gros rideaux taupe. L'ensemble était plaisant. Il avait pour habitude de toujours dire ce qu'il pensait, aussi fit-il savoir à Alix son opinion.
-J'aime beaucoup ta chambre, moi.
Ce qui fit beaucoup rire le jeune homme, ne semblant pas croire qu'on puisse aimer son lieu de vie. Damien ne comprit pas.
Après avoir vu la salle de jeu, remplie de poupées et de peluches -les jouets d'Alix tenaient dans une caisse au fond de la pièce- ils redescendirent. Le père d'Alix -dont il croyait que le prénom était Gilles- leur proposa de se mettre à table. Damien constata qu'effectivement il était plus de dix-neuf heures. Il choisit une chaise au hasard puis s'assit et attendit que ses parents le rejoignent avec impatience. Il détestait être seul à table, attendant le service, il avait l'impression de prendre les gens pour ses esclaves. Bien que ce fût totalement faux, cela l'agaçait au plus haut point. Il constata que Gilles resterait à table. Chez lui, tout le monde aidait, alors cela le choqua un peu. Mais bon, personne n'est parfait.
Mélanie commença le service avec l'aide de son fils. Alix servait tout le monde et sa mère apportait les plats sur la table. Alors qu'il remportait une poêle dans la cuisine, Damien l'arrêta en posant une main sur son bras.
-Tu veux de l'aide ?
Alix secoua la tête et se dégagea gentiment. Damien fronça les sourcils. Quelque chose clochait avec ce garçon.
Après le dessert -une tarte au chocolat mais c'est sans importance-, Damien complimenta grandement Mélanie pour le repas et sourit quand celle-ci lui dit qu'Alix l'avait aidée à le préparer. Son fils rougit quand Damien lui répéta que c'était très bon. Charmant.
Durant le repas la conversation avait été très orientée. Les parents d'Alix n'avaient fait que parler de leur fille. Salomé par-ci, Salomé par-là... Et ses parents en rajoutaient une couche en répétant à tout bout de champ qu'ils avaient hâte de la rencontrer. Si Damien avait été mal élevé il leur aurait vivement conseillé de la boucler, sentant instinctivement que leurs paroles n'étaient pas les bonnes. Puis, il ne comprit pas vraiment comment -et d'ailleurs il s'en foutait un peu- la discussion dériva sur l'économie actuelle en France. Et lui avait en horreur tout ce qui touchait aux fameuses sciences économiques et sociales. Les statistiques ils les aimait bien cachées au fond des bouquins de maths. La fin du repas étant arrivée il ne trouvait plus rien à faire mis à part jouer avec son verre d'eau, mais c'était un peu gamin comme comportement. Il jeta un coup d'œil à Alix qui se tenait non loin de lui. Il... ne semblait pas vraiment s'éclater. En fait il avait carrément l'air de s'emmerder bien profondément. Damien se racla la gorge discrètement, juste assez fort pour qu'un adulte l'entende et comprenne, accessoirement, que leur conversation ne les intéressait pas des masses.
Mélanie se retourna vers lui, puis vers son fils et donna un léger coup de pied à son mari sous la table. Du moins Damien le supposa car l'homme eut une infime grimace. Il arrêta pourtant de bavasser et s'adressa aux jeunes :
-Hm, si vous vous ennuyez vous pouvez aller dans ta chambre pour discuter, dit-il en se tournant vers Alix.
Ce dernier sembla immensément soulagé. Il se leva puis se tourna vers lui. Il attendait de voir s'il le suivait ou non. Damien se leva à son tour puis suivit Alix hors du salon, et dans l'escalier. Le jeune homme hésita un peu devant la porte de sa chambre, puis l'ouvrit dans un soupir et s'esquiva, invitant Damien à entrer. Ce dernier fit quelques pas pour s'avancer dans la pièce.
-Assied-toi, proposa Alix en désignant son lit.
Damien ne se fit pas prier et se laissa tomber sur le matelas tandis qu'Alix prenait une chaise pour se mettre face à lui. Malheureusement la gêne que Damien avait sentie chez son vis-à-vis n'avait pas disparu et le silence s'installa dans la chambre, Alix regardant le parquet.
-Tu as quel âge ?
Bon, c'était un moyen classique pour engager la conversation mais il n'avait trouvé que ça et s'il avait laissé passer plus de temps il aurait selon lui perdu toute chance d'arriver à parler franchement avec Alix.
Celui-ci répondit :
-Seize et demi. Et toi ?
-Dix-sept. Tu es en première ?
-Oui. Toi tu es en terminale par contre, non ?
-Affirmatif. Terminale S.
Alix hocha la tête. Damien enchaîna :
-Tu as pris quelle filière toi ?
-S aussi, mais c'est plus parce que mes parents voulaient pas que je fasse L. Et encore ils auraient préféré que j'aille en ES mais je peux vraiment pas supporter ça.
Damien reporta son attention sur la décoration de la chambre. Il ne voyait pas ce qu'Alix pouvait lui trouver de si moche.
-Pourquoi tu n'aimes pas ta chambre ?, le questionna-t-il.
Alix parut étonné de cette question.
-Je sais pas trop... Je la trouve trop impersonnelle.
-Et tu n'as pas des photos de tes amis à accrocher... Ou des trucs dans le genre ?
Son interlocuteur ricana.
-Mes amis c'est tous des connards.
Damien avoua qu'il ne sut à cet instant pas quoi répondre. Apparemment il venait de toucher à sujet qui n'était pas à aborder.
Par la suite il parvint tout de même à faire rire Alix et à parler avec lui de tout et de rien. Ils discutèrent du lycée, de livres, de cinéma, de musique... Tout cela sans que jamais Damien n'aborde un sujet qui aurait pu être sensible.
Finalement il ne vit pas le temps passer. Vers vingt-trois heures, Gilles monta lui dire que ses parents s'en allaient. Damien offrit un petit sourire à Alix puis redescendit. Alix le suivit et serra la main à ses parents, puis hésita en se tournant vers lui. Damien, lui, trouvant que se serrer la main entre amis était trop distant comme attitude, lui fit la bise, puis à sa mère, et enfin serra la main de son père.
Enfin ils quittèrent la maison et reprirent la voiture. Damien ouvrit la portière arrière et tiqua en voyant son sac posé sur la plage arrière. La page de son agenda pour le lendemain, s'il se souvenait bien, était pleine.
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